martes, 25 de agosto de 2009

J´ adore...



Vídeos de vilaph


Scène VI.
Valentine, Raoul.
Raoul soulève lentement la tapisserie, s'assure que
tout le monde est sorti, et s'élance vers la porte du
fond; mais il s'arrête en entendant qu'au dehors on
la ferme au verrou. –Il se dirige alors vers la porte
à gauche, et Valentine sort en ce moment de son
appartement.
Duo.

VALENTINE.
Où vas-tu?
RAOUL.
Secourir mes frères!
Dévoiler à leurs yeux ces complots sanguinaires,
Armer leurs bras vengeurs, et, le fer à la main,
De nos vils ennemis prévenir le dessein!
VALENTINE.
Mais ces ennemis! ... c'est mon père,
C'est un époux qu'à présent je révère,
Et tu voudrais les immoler?
RAOUL.
Je veux
Punir des assassins!
VALENTINE.
Armés au nomdes cieux!
RAOUL.
Et voilà donc le Dieu que ton culte consacre,
Ce Dieu qui des Français ordonne le massacre!
VALENTINE.
Ah! ne blasphème pas! C'est lui dont la pitié
Veut préserver tes jours, auxquels il s'intéresse.
Ne sors pas!
RAOUL.
Je le dois!
VALENTINE.
C'est trahir ma tendresse!
RAOUL.
Et rester ... c'est trahir l'honneur et l'amitié.
Ensemble.
RAOUL.
Le danger presse, et le temps vole,
Laisse-moi, laisse-moi partir!
Ce sont mes frères qu'on immole
Laisse-moi, laisse-moi partir!
L'honneur le veut, je dois te fuir.
VALENTINE.
Si tu me quittes l'on t'immole.
Garde-toi, garde-toi de fuir,
O mon seul bien, ma seule idole!
Garde-toi! garde-toi de fuir.
Ah! te perdre serait mourir!
Retenant Raoul près de la porte où il s'est élancé.
Non, par toi ce seuil redoutable
Ne sera pas franchi; je m'attache à tes pas!
RAOUL, cherchant à se dégager.
En t'écoutant je suis coupable!
VALENTINE.
En t'écoutant ne le suis-je donc pas?
Je le fais cependant, et dans mon trouble extrême
Je ne vois plus que toi dont les jours sont proscrits.
Reste, Raoul, et si tu me chéris,
Si tu m'aimes encor ...
RAOUL.
Plus que jamais je t'aime.
Je voudrais te donner et mon sang et moi-même!
Mais immoler les miens, mes frères, mes amis!
VALENTINE.
Mais, sorti de ces lieux, chaque pas dans la ville
Peut t'offrir un danger! et pour t'en préserver,
Reste ici, cette nuit! reste dans cet asile!
RAOUL.
Je ne puis!
VALENTINE.
Et la mort?
RAOUL.
Je saurai la braver.
VALENTINE.
Eh bien donc, si ma voix vainement te supplie,
Et si mon malheur seul peut préserver la vie,
Enfin ... s'il faut me perdre afin de te sauver,
Reste, Raoul, reste ... je t'aime!!!
RAOUL.
O bonheur suprême!
O délire! ... ô transport!
Quel mot du ciel s'est fait entendre!
Oui! cet instant change mon sort.
Vienne à présent la mort,
Puisqu'à tes pieds je puis l'attendre!
VALENTINE.
Ah! qu'ai-je dit! ... grâce et pitié!
RAOUL.
Oui, tu l'as dit ... oui, tu m'aimes!
C'est le jour qui renaît, c'est l'air pur des cieux
mêmes!
Auprès de toi que tout soit oublié!
Parle encore et prolonge
De mon coeur le doux sommeil! ...
La pressant contre son coeur.
Et si mon bonheur est un songe,
Que jamais, ô mon Dieu, n'arrive le réveil!
Il tombe à ses genoux et l'entoure de ses bras. On
entend dans le lointain le son d'une cloche. –Raoul,se relevant.

Entends-tu ces sons funèbres?
VALENTINE, à part.
Ils me glacent de terreur!
RAOUL.
Du sein des noires ténèbres
S'élève un cri de fureur!
Portant la main à son front et comme sortant de son
égarement.

Où donc étais-je?
VALENTINE.
Auprès de moi, dont les prières..
RAOUL.
Ah! souvenir fatal!
Du massacre de mes frères
C'est l'horrible signal!
Ensemble.
RAOUL.
Plus d'amour! ... plus d'ivresse!
O remords qui m'oppresse!
Je les verrais sans cesse
Egorgés sous mes yeux!
Repoussant Valentine.
Je ne veux rien entendre!
Mes frères vont m'attendre!
Et je cours les défendre
Ou mourir avec eux!
VALENTINE.
Eh quoi! dans son ivresse,
Repousser ma tendresse!
Le remords qui m'oppresse
Est-il donc moins affreux?
Quoi! l'amour le plus tendre
Veut en vain te défendre! ...
Raoul, daigne m'entendre
Ou je meurs à tes yeux!
On entend de nouveau le son des cloches.
RAOUL.
C'en est fait! ... voici l'heure!
Le ciel veut que je meure!
Tu m'arrêtes en vain!
VALENTINE, le retenant.
Je ne te quitte pas! ... Frappe, voilà mon sein!
RAOUL, cherchant à s'arracher de ses bras.
Dieu! soutiens mon courage! ...
S'approchant de la fenêtre à droite.
Tiens, vois sur ce rivage,
Vois ces cadavres sanglants
VALENTINE.
Ah! quelle horreur s'empare de mes sens! ...
Hors d'elle-même.
Raoul! ils te tueront! ... reste! reste! ou je meurs!
RAOUL, dans le plus grand trouble.
Ah! ... que faire? et comment résister à ses pleurs?
Le beffroi retentit, et l'on entend le bruit des armes.
Raoul pousse un cri d'effroi.

Non! ... c'en est fait ... l'honneur m'ordonne de
partir.
Regardant Valentine à demi évanouie.
Dieu! ... veillez sur ses jours! ... et moi je vais
mourir.
Il s'élance du haut du balcon qui est à droite et
disparaît. Valentine pousse un cri et tombe
évanouie.

viernes, 21 de agosto de 2009

Vídeo promocional del "Sacrificium" de Bartoli


Vídeo de trrill


Lo cual demuestra que, si nos parecía que la portada era horrorosa, la cosa puede ir a peor, porque ¡el disco está repleto de fotos parecidas! puagh!

Lo positivo es que suena muy muy bien, sobre todo por Il Giardino Armonico.

miércoles, 19 de agosto de 2009

Hildegard Behrens, descanse en paz



Esta mañana, esta mañana nos hemos despertado, con la mala noticia de la muerte de La Behrens, por culpa de un aneurisma cuando viajaba a Tokyo, a los 72 años de edad. Descanse en paz.

Soprano Hildegard Behrens, one of the finest Wagnerian performers of her generation, has died while traveling in Japan. She was 72.

Jonathan Friend, artistic administrator of the Metropolitan Opera in New York, said Tuesday in an e-mail to opera officials that Behrens felt unwell while traveling to a festival near Tokyo. She went to a Tokyo hospital, where she died of an apparent aneurism.

Friend's e-mail was shared with The Associated Press by Jack Mastroianni, director of IMG Artists.

Her funeral was planned in Vienna.

Organizers of Behrens' visit said she was in Japan to perform at a music festival and then give lessons at a hot springs resort.

Miyuki Takebayashi, an official at the Kanshinetsu Music Association, said Behrens was taken to a hospital Sunday night and died there Tuesday.

"Her son and daughter were at her bedside when she passed away," she said.

Behrens was among the finest actors on the opera stage during a professional career that spanned more than three decades. She made her professional stage debut in Freiburg as the countess in Mozart's "The Marriage of Figaro" in 1971 and made her Metropolitan Opera debut as Giorgetta in Puccini's "Il Tabarro" in 1976.

One of her breakthrough roles came the following year, when she sang the title role in Strauss' "Salome" at the Salzburg Festival in Austria.

She sang 171 performances at the Met, where she appeared until 1999. She was most acclaimed in the late 1980s and early 1990s for her portrayal of Bruennhilde in the Otto Schenk production of the Ring Cycle, the Met's first televised staging of Wagner's tetralogy.

"She is the finest Bruennhilde of the post-Birgit Nilsson era," Associated Press critic Mike Silverman wrote in 1989. "Though she lacks the overpowering vocal resources of a great Wagnerian soprano, she makes up for that with dramatic intensity as she changes before our eyes from a frisky young Valkyrie to a passionate and then betrayed lover, and finally to a compassionate woman whose sacrifice returns the ring to its rightful owners, the Rhinemaidens."

A dramatic soprano, her Met career included Elettra in Mozart's "Idomeneo," Isolde in Wagner's "Tristan und Isolde," Senta in "Die Fliegende Hollander," Donna Anna in Mozart's "Don Giovanni," Santuzza in Mascagni's "Cavalleria Rusticana," the title roles in Strauss' "Elektra" and `Salome," and Puccini's "Tosca," and Marie in Berg's "Wozzeck."

She was injured during the final scene of Wagner's "Goetterdaemmerung" at the Met on April 28, 1990, when Valhalla collapsed prematurely and an overhead of foam rubber landed on her. Behrens walked off the stage under her own power and was taken to Roosevelt Hospital.

She missed subsequent performances because of the injury, and later sued the Met, according to a 1995 article in The New York Law Journal.

According to Behrens' Web site, she was born in the north German town of Varel-Oldenburg. Her parents were both doctors and she and her five siblings studied piano and violin as children. She earned a law degree from the University of Freiburg, where she was also a member of the student choir.

She received Germany's Bundesverdienstkreuz (Order of the Merit Cross), Bavaria's Bayerischer Verdienstorden service medal and was honored by both the Bavarian State Opera in Munich and the Vienna State Opera.


Associated Press


Vídeo de silallah

martes, 18 de agosto de 2009

Cantantes a seguir: Yuriy Minenko


Hace poco, se dieron a conocer los ganadores de Operalia 2009, ganadores que no nos gustaron nada de nada ni a Apertil ni a mí. Es lo que tienen los concursos de canto, que a veces los mejores se quedan por el camino, como es el caso de cierto tenor ruso que participó este año en Operalia y que nos gustó mucho; y del que Apertil hará una entradita en Con voce in l´opera, cuando tenga un rato, jejeje.

Hace un par de meses, se celebró la final del concurso de la BBC "Singer of de World", en el que ganó la soprano rusa Ekaterina Scherbachenko. Pero a nos llamó la atención un finalista, Yuriy Minenko, contratenor ukraniano de 30 años.

Minenko, ya obtuvo entre otros premios, el de mejor contratenor en el 40 Concurs Internacional de Cant Francesc Viñas, celebrado en 2003. Y en la actualidad es profesor del departamento de canto de la Academia Musical de Odessa.

¿Qué nos gustó? su timbre bello, homogéneo, una emisión muy natural (algo que nos recuerda por ej a Jaroussky, pero sólo en la naturalidad, eh!), un volumen de voz que parece grande para ser contratenor, facilidad para la coloratura (si bien es cierto que tiende a desafinar cuando "las engancha", pero que luego las coloca en su sitio), su buen gusto e impecable línea de canto y que en un aria tan sumamente difícil como el "Crude furie degl' orridi abissi", no suene como un niño enrabietado.

Vemos su participación en la final del concurso de canto:


Ombra fedele anch'io. A pesar de que comienza de una forma algo imprecisa, la interpretación de este aria de Broschi es espectacular:


Y un momento "herejético", cantando Tancredi:

domingo, 9 de agosto de 2009

martes, 4 de agosto de 2009

Operalia 2009

Así está el patio...



-Primer Premio voz masculina: Alexey Kudrya. Tenor (Rusia)

Vídeo de dbarnov


-Primer Premio voz femenina: Julia Novikova. Soprano (Rusia)

Vídeo de orfnos


-Premio CulturArte: Arnold Rutkowski. Tenor (Polonia)

Vídeo de air72


-Premio de Zarzuela, voz femenina: Angel Blue, soprano, EE.UU.
-Premio de Zarzuela, voz masculina: Dimitrios Flemotomos, tenor, Grecia

El resto de premiados en la web de OPERALIA

lunes, 3 de agosto de 2009

Parsifal redentor



Tras mi deserción del Oro (aguanté hasta el duo de Brunilda y Sigfrido, pero los gritos de ambos consiguieron que apagara la radio y me pusiera el Ocaso de Kna del 58), ayer pudimos redimirnos con el Parsifal de Gatti, en Bayreuth.

Como no difiere mucho de lo escuchado el año pasado y como estoy un poco vaga, corto y pego mis impresiones del año pasado:

Buen comienzo el de esta edición del Festival de Bayreuth, con la nueva producción de Parsifal, dirigida por Daniele Gatti. Y fue éste, junto a la orquesta de Bayreuth, el gran triunfador de la noche.

Gatti, recordando a Toscanini o a lo Kna, hizo una versión lenta (no sé cuanto duró), matizada, solemne, mística, como corresponde a este drama musical wagneriano. Y la orquesta, como suele ser habitual, sonando a gloria. ¡Bravo por Gatti!

En el apartado vocal, como suele suceder en los tiempos que corren, las voces wagnerianas (y sobre todo en el Bayreuth de los últimos años), luces y sombras. Aunque más sombras que luces.

Amfortas, perpretado por Detlef Roth, un cantante que según consta por ahí es barítono, o bajo-barítono, cuando en realidad es un tenorín. ¿Y qué hace un tenorín cantando Amfortas???????? Pues eso.

Kwangchul Youn, como Gurnemanz, engoladito, engoladito, pero "se dejaba escuchar". El Titurel de Diógenes Randes, correcto al igual que el Klingsor de Thomas Jesatko.

Y por último la pareja Parsifal (Christopher Ventris) y Kundry ( Mihoko Fujimura). Ambos con altibajos toda la noche. Me gusto mucho Ventris, si bien es cierto que a veces le venía un pelín grande el personaje de Parsifal (no he escuchado a Vogt, pero si a Ventris, le pasaba no quiero ni imaginarme lo que hará "el niño cantor"). Y Fujimura pasándolo realmente mal en el registro agudo (a grito pelao). Sin embargo, en el duo me gustaron.

Por los abucheos tras la finalización del primer acto deduzco, que la puesta en escena planteada por Stefan Herheim (he puesto dos foticos; me encantan las medias de rejilla)

A destacar que antes de la finalización del acto III, la gente se puso a aplaudir...


Sólo añadir que Kwangchul Youn estuvo mejor este año y que Christopher Ventris, comparado con Christian Franz, parecía Melchior :)=

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